EPICA, mastodonte du metal symphonique néerlandais, inaugurait sa tournée mondiale Aspiral par trois dates américaines seulement, conférant à chaque apparition une aura singulière.
Après un accueil retentissant à New York et Atlanta, c’est à la cité des anges, au Bellwether, que le groupe est venu célébrer la sortie de son neuvième album, fraîchement dévoilé en avril.




‘Cross the Divide’, pour les réjouissances
La salle s’anime dès les premières notes de Red Devil Vortex, chargé de préparer le terrain. Rapidement, la foule se resserre, attentive, prête à accueillir les membres. Lorsque les lumières s’éteignent, un souffle d’enthousiasme parcourt la salle. Les membres d’EPICA prennent place, et c’est avec “Cross the Divide” que la soirée s’ouvre, menant d’emblée le public dans l’univers épique du nouvel opus.
Simone Simons, souveraine, rejoint la scène sous une ovation méritée. Le groupe navigue avec aisance entre les époques, convoquant “Menace of Vanity” puis “The Last Crusade”, tandis que Coen Janssen, fidèle à sa réputation, s’aventure vers le public avec son clavier nomade, brouillant la frontière entre scène et salle.
Les titres s’enchaînent, portés par une énergie sans faille : “T.I.M.E.”, “Kingdom of Heaven”, puis “Chasing the Dragon”, morceau longtemps absent des setlists, réapparaît comme un clin d’œil précieux aux amateurs de la première heure. L’ambiance atteint un sommet lorsque Simone, espiègle, arbore les cornes rouges offertes par le public pour “The Skeleton Key”.




‘Aspiral’, une merveille à consommer sans modération
La tension monte encore avec “Cry for the Moon”, hymne repris en chœur, tandis que le jeu de lumières sublime l’architecture du Bellwether. Vient alors un moment suspendu : seule sur scène, Simone entame “Aspiral”, LA merveille de la soirée. Peu à peu, les musiciens la rejoignent, tissant une atmosphère à la fois puissante et grandiose.
En guise de fausse sortie, “Design Your Universe” rallume la ferveur collective, chaque note semblant prolonger la magie de l’instant. Mais le public n’en démord pas : il réclame la suite, et EPICA répond avec générosité. “Fight to Survive” puis “Beyond the Matrix” déchaînent les derniers élans d’énergie, avant que Mark Jansen n’invite la salle à un wall of death mémorable sur “Consign to Oblivion”.

















































La soirée s’achève dans une pluie de médiators et de sourires, mais non dans une pointe de regret que le spectacle touche à sa fin après plus de deux heures de magie.
Coordination et contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie : Bella Lee, DL Team
